vendredi 30 octobre 2009

C'est la vie de HongKong




Heureux qui comme Mollé fait un beau voyage…
Après le Vietnam et ses contrastes, me re-voila à HongKong comme si par pur hasard, je n’avais jamais quitté cette destination fétiche. Pour ma part,je pense qu’il faille voir HongKong bien avant Venise, si bien sûr les deux méritent que l’on s’y attarde.
L’arrivée au petit matin entre les grattes ciel de HongKong laisse à tout jamais un souvenir indélébile de beauté. La magie s’opère en découvrant les plus beaux hôtels du monde que sont : le Péninsula, le Mandarin, le Grand Hyatt et tous les autres, riches de bois précieux, de marbre et de verdure taillée au couteau. Un changement radical lorsqu’on visite les quartiers populaires ou le Lady’s markett. Un lieu où tout s’achète et se vend. Une richesse d’architecture, qui contraste entre le moderne futuriste, et les vieilles demeures de Lantau. HongKong illumine de beauté, de saveurs, de marchés de rue à faire frémir nos inspecteurs ( pourtant avant le retour à la Chine sous juridiction britannique)
Un pays qui varie d’une colline à une autre, d’une baie à une autre baie, rien n’est jamais pareil, mais toujours surprenant.
HongKong représente à mes yeux le fief de la gastronomie mondiale. Toutes les cuisines y sont représentées, et si Tokyo est la ville au monde la plus étoilée au Michelin, HongKong demeure celle la plus intéressante, surtout et tant mieux pour la richesse de la cuisine Chinoise, où devrais-je dire, des cuisines chinoises.
Une chance incroyable de découvrir avec le chef reconnu comme le meilleur de la ville, l’authentique canard laqué, fait comme il se doit et préparé durant 28 heures. Une jouissance totale qui dépasse les espérances. Un travail considérable qui explique le pourquoi de cela. Et surtout pourquoi chaque soir des gens se pressent de partout pour déguster une centaine de canards cuits à l’ancienne.
D’abord le canard ( de Pékin, il s’agit de la race) est une fois tué blanchi, puis mariné douze heures dans une solution épicée dont seul le chef du Hyatt Sha Tin a le secret. Il est ensuite séché durant 8 à 12 heures, puis cuit dans des fours en pierre spécialement aménagés. Le canard est alors cuits debout afin que la graisse s’écoule durant plusieurs heures à feu doux mais, sans jamais comme j’imaginais, avec l’ajout sur le dessus de sauce soya.
Ensuite vient la découpe à la table. Le tout en trois services. D’abord, on sert la peau craquante et fine, ensuite juste la chair du canard et finalement la peau et la chair ensemble des cuisses du canard. Le tout est servi avec des crêpes de riz, des lamelles de concombre et une julienne de poireau blanc cru.
Il faut avec une sauce fermentée aux haricots et soya enrober le tout dans les crêpes et, ajouter parfois un peu d’ail haché dans l’huile. Une merveille de saveurs, de texture qu’il faut pouvoir déguster un jour, je vous en conjure.
Ensuite je vous parlerai de Taïwan et de l’île d’Okinawa avant la Grande Chine, celle de la muraille.

Je ne puis vous envoyer de photos sur le bateau, mais cela sera fait ensuite. PM

mardi 27 octobre 2009

Good Morning Vietnam











Quelle arrivée ! après Singapour la ville déesse, le bateau, et l’approche aux petites heures du matin près des côtes du Vietnam, nous avons côtoyé toute la nuit des centaines de petits sampans, (bateaux de pêche) qui souvent pour peu d’argent espèrent encore « la pêche miraculeuse. » Après des formalités d’usage et le transport du port jusqu’à Hô Chi Minh-Ville, il faudra compter deux heures sur une route qui ressemble à celles du Québec, soit : caillouteuse et mal entretenue, le tout dans une camionnette heureusement climatisée. La température extérieure est de 30 degrés, mais la pollution très évidente oblige pour beaucoup de vietnamiens le port d’un masque. Si l’ancien Saigon compte huit millions d’habitants, on retrouve néanmoins quatre millions de bécanes de toutes sortes qui contribuent largement à cette pollution.
Un mélange d’histoire et de modernisme
Tout au long du voyage, un tas de petits marchands, petits métiers glanent quelques ( Dongs, la monnaie du Vietnam) pour espérer s’en sortir. Les contrefaçons évidentes de marques connues inondent les marchands de la rue sur un sol encore imbibé d’eau.
Entre le Vietnam du Sud où je me trouve et celui du Nord avec sa capitale Hanoï, une distance de 2300 km nous sépare. Impossible de vouloir tout voir ou tout comprendre en si peu de temps. Mieux vaut se concentrer sur la destination de Saigon et Nha Trang pour cette fois.
La guerre oubliée
Pourtant si la guerre du Vietnam est disparue des pensées ( surtout chez les jeunes) elle demeure encore cicatrisante pour bien du monde. On ne peut s’empêcher dans les artères principales de la ville de penser aux chars qui rentrent dans Saigon. Rien ne laisse deviner cela avec le magnifique hôtel Rex, le café Métropole, quelques bâtiments aux allures coloniales, les cafés modernes et les restaurants extraordinaires pour découvrir la vraie cuisine vietnamienne.
Ne vous surprenez pas si vous connaissez un N’Guyen autour de vous tous ou presque au Vietnam se nomment ainsi. La cuisine vietnamienne regorge de spécialités. La soupe repas appelée chez nous soupe Tonkinoise en souvenir de l’ex golf du Tonkin une pure merveille au restaurant Lemon grass de Saigon, j’y ai mangé une des meilleure cuisine qui soit avec des coquillages en sauce et servis avec la citronnelle. Bien sûr il faut consommer la bière locale , ou, devrais-je dire les bières locales toutes aussi bonnes les unes que les autres. La 333 ou la Saigon ne sont que des exemples.
Les marchés sont omni présents notamment à Nha Trang ville balnéaire très en vogue, non polluée cette fois par le tourisme de masse offre des plages uniques longues de 7km de sable blanc avec personne pour s’y baigner. Le tout entouré d’îlots et de centaine de petits bateaux surplombés par gondoles qui traversent l’océan pour rejoindre l’île voisine. À Nha Trang, j’ai découvert un marché extraordinaire, traditionnel où l’on vend aussi bien la base de l’alimentation des Vietnamiens, soit le porc et le poisson, mais aussi des fruits, des légumes, et un peu n’importe quoi utile pour la maison.
Ne pas manquer un restaurant unique et peut être le meilleur de la place où vous pouvez en toute sécurité déguster sur votre barbecue de table des crevettes géantes, du calmar et autres délices pour trois fois rien.
Le Vietnam mérite à lui seul un long séjour d’au moins trois semaines pour commencer à apprécier ce pays caméléon, aux multiples facettes, aux saveurs épicées, et aux contrastes saisissants de la nature luxuriante.
Restaurant à Nha Trang à recommander : celui de LAC CANH près du marché principal.