mercredi 4 novembre 2009

Le renouveau de Shanghai



Après la tempête vient donc toujours le calme !
Pour une fois cela est vrai, et il faut dire 2 nuits sans vraiment dormir en brassant la mayonnaise, vous savez, celle qui ne prend jamais, il en était assez. J’ai toujours su qu’il fallait gagner son paradis. Et bien nous l’avions avec le drapeau rouge et l’étoile de la grande Chine à l’arrivée à Shanghai. Une petite manifestation de gens probablement délocalisés de leur traditionnelle maison, et tout petit bout de terrain suffit pour nous faire perdre 1 heure à la sortie du port avant vraiment de découvrir l’essentiel : Shanghai.
J’avais l’impression d’une copie en mieux du HongKong capitaliste qui s’installe dans la ville communiste mais qui ne ressemble en rien à une cité communiste, mais bien au contraire à une magnifique ville ultra- moderne qui laisse refléter au grand public la beauté du capitalisme. Ils sont tous là avec en tête de liste Coca Cola, Nike, Dior et les Chanel de ce monde, sans oublier l’oncle Sam avec des Mac quelque chose implantés partout dans la ville.
Par contre il faut l’avouer, les Chinois ont merveilleusement protégés la vieille ville en restaurant les anciens quartiers comme le « Yu Garden » une endroit magnifique ou il fait bon s’asseoir et prendre le temps.
Un des plus vieux salon de thé avec dégustation se retrouve d’ailleurs dans ce périmètre.
Shanghai est sans aucun doute la destination fétiche et qui comprend le plus grand port au monde et celui qui génère le plus de trafic.
Les restaurants et magasins d’alimentation regorgent de produits, la consommation féroce pousse les Chinois de la nouvelle génération à consommer, chose que leurs parents n’ont pas nécessairement pu faire sous le régime Maoïste.
La gastronomie comme celle de HongKong est le reflet des régions de toute la Chine et, plus encore les grands ou ( ex grands) comme le Maxim’s de Paris y ont pignon sur rue. Une qualité de prestations hôtelière est la aussi à l’image de HongKong et de Singapour. Il est certain que la venue des jeux Olympiques en Chine a contribué à cette évolution de la Chine.
En route vers la grande muraille et le tombeau des soldats de pierre dans la Chine centrale.

dimanche 1 novembre 2009

Le Japon dans la tourmente




Au lendemain de l’Halloween il semble que le dieu Neptune soit en colère et l’état de la mer de Chine est vraiment déchaîné. Des vagues pouvant atteindre parfois de 5 à 7 mètres de creux font tanguer le bateau pourtant assez stable.
Après HongKong, une courte escale à Taiwan sans vraiment grand intérêt, c’est l’arrivée dans l’île d’Okinawa, célèbre pour la longévité des habitants et le plus de centenaire au monde qui m’accueille . Un défilé de « poupées Japonaises » dans leur plus grand apparat défile en cette journée de Toussaint qui bien sûr ne représente rien aux yeux des bouddhistes.
À la différence de Taiwan la rigueur Nipponne est installée et rien n’est laissé au hasard. Dans l’île, tout est fait en fonction du tourisme. Le corail rouge, les perles, la laque bien différente des laqués de Chine ou du Vietnam laissent deviner un art de plusieurs millénaires que ce sont appropriés les gens d’Okinawa.
Le thé et les jardins de thé que compte l’île tout comme le sel sont aussi prisés par les visiteurs à la recherche de souvenirs photographiques.
Pour ma part, je préfère pour l’heure m’adonner à mon sport favori : la découverte de l’alimentation.
Ce qui fait la richesse et la longévité des Japonais d’Okinawa est une combinaison de plusieurs facteurs. Le premier consiste en une saine alimentation riche en Oméga-3, des algues, des légumes, peu de viande et du thé vert. Par dessus cela, les habitants de l’île marchent et font même de la bicyclette. Le tout procure une quantité de centenaires devenus la fierté du Japon.
En route vers Shanghai en espérant que cette nuit Neptune se calmera pour me permettre de dormir.